Le traditionnel 1er mai, marqué par la cérémonie de remise des cahiers de doléances au chef de l’Etat, a été célébré ce jeudi au palais de la République. En présence des centrales syndicales, à l’image du Syndicat des professionnels de l’informations et de la communication (SYNPICS), la Confédération des syndicats autonomes du Sénégal (CSA), la Confédération nationale des travailleurs du Sénégal – Forces du changement (CNTS-FC), l’Union nationale des syndicats autonomes du Sénégal (UNSAS) et la confédération nationale des travailleurs du Sénégal (Cnts), le chef de l’Etat a annoncé une série de réformes visant à moderniser le droit du travail et à renforcer la protection sociale. « Je réaffirme ici l’engagement indéfectible du gouvernement aux valeurs fondamentales du travail que sont la dignité, la liberté du travail, la liberté syndicale, la liberté d’entreprendre et le respect des droits et devoirs de chacun », dira le président de la République.
En rassurant quant à la volonté de son gouvernement à respecter tous ses engagements à ce propos, Bassirou Diomaye Faye a insisté sur la nécessité de disposer d’une administration du travail forte, dotée de ressources humaines compétentes et d’une inspection du travail renforcée à tous les niveaux. « Il est fondamental de disposer d’une administration du travail forte, apte à faire face aux défis contemporains du marché du travail », a-t-il recommandé, avant d’engager le gouvernement à finaliser les projets de Code du travail, de Code de la sécurité sociale et les textes relatifs à leur application.
Conscient que les jeunes entrepreneurs et le patronat sont le « souffle qui anime et réanime l’économie en ce temps de crise », le chef de l’Etat a annoncé la mise en œuvre de dispositifs visant à promouvoir l’attractivité de l’environnement des affaires, la création d’emplois massifs, la stabilité du climat social et l’extension de la protection sociale aux travailleurs de l’économie informelle.
Parmi les mesures phares qu’il a annoncées, figure « l’institution d’un régime de sécurité sociale obligatoire au profit des travailleurs indépendants, y compris ceux du monde rural. » D’ailleurs, profitant de l’occasion, il a salué l’engagement, la résilience et le courage des forces laborieuses du pays, affirmant que celles-ci « sont le socle de notre développement ».
Sur le dialogue politique, Bassirou Diomaye Faye a manifesté son souhait d’y voir la participation de toutes les forces vives de la nation. « Ma conviction, dira-t-il, est que le dialogue doit être pérenne entre le gouvernement, le patronat et tout le monde. En ce sens, le dialogue politique du 28 mai prochain est pour tout le peuple, alors de grâce ne le laissez pas aux politiciens. »
Sourceatv.sn
