Comme annoncé par le chef de l’Etat, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, le pacte de stabilité social entre les centrales Syndicales, le patronat a été signé ce jeudi, à l’occasion de la célébration de la fête du travail. La cérémonie de signature, qui a eu lieu à la Primature, était marquée par le Premier ministre Ousmane Sonko, le ministre du travail, de l’emploi et des relations avec les institutions, Abass Fall et le ministre de la fonction publique et des réformes du service public, Olivier Boucal. Quatre centrales syndicales étaient aussi représentées. Il s’agit de la CNTS avec Mody Guiro, de l’UNSAS avec Yvette Keita, de la CNTS-FC de Cheikh Diop et de la CSA d’Elimane Diouf. Le patronat, quant à lui, a été représenté par Baïdy Agne, président du CNP, Issa Mboup du CNES, Mbagnick Diop du MEDS et Idrissa Diop de l’UNACOIS.
« Nous comptons respecter tous nos engagements de manière parfaite et intégrale »
Il faut savoir que ce pacte, qui a pour objectif de contribuer à la stabilité sociale, de renforcer le dialogue social et de promouvoir un climat propice à la paix sociale et au développement économique, doit durer 3 ans. Mais, selon le chef du gouvernement, il peut aller jusqu’à 5 ans si « chacun respecte ses engagements ». En tout cas, rassure Ousmane Sonko, le gouvernement respectera tous ses engagements. « Nous comptons respecter tous nos engagements de manière parfaite et intégrale. Je peux vous assurer que nous serons une maison de verre. Nous serons transparents », a dit le Premier ministre qui rassure, dans la foulée, que les intérêts du pays seront la base de toute leur action et nous allons discuter avec vous avant de poser un quelconque acte ». Et pour prouver leur volonté de toujours discuter avec le patronat et les centrales syndicales, Ousmane Sonko a promis que la loi rectificative sera présentée à ces derniers avant d’être déposée à l’Assemblée nationale.
« Je peux vous assurer que nous serons une maison de verre. Nous serons transparents »
Cependant, s’empresse t-il de préciser, « nous allons gérer ce pays selon nos convictions basées sur la vérité et le dernier mot reviendra toujours au président de la République. La population jugera, dans 4 ans, si oui ou non elle est contente de notre gestion ». Revenant sur l’intérêt de signer ce pacte, Ousmane Sonko dira que « ce pacte repose sur l’ambition de bâtir une économie solide, ce qui passe par une production suffisante. C’est le modèle alternatif que nous avons défendu ici ». De l’avis du chef du gouvernement, le problème du pays ne réside ni dans le patronat ni dans les syndicats, mais dans le pouvoir public. Lorsqu’un responsable politique fait campagne pour être élu, une fois au pouvoir, il doit faire preuve de transparence et rester au service exclusif du peuple qui l’a mandaté ».
« J’ai demandé aux ministres de rester ouverts, de répondre aux correspondances reçues »
Sur ce, il a informé que des instructions ont été données aux membres du gouvernement. Lesquelles concernent le comportement de ces derniers vis-à-vis de la population: « J’ai demandé aux ministres de rester ouverts, de répondre aux correspondances reçues. Certes un ministre est très occupé et il ne peut accorder des audiences à longueur de journée mais ils doivent communiquer autant que possible surtout avec les syndicats sectoriels qui sont sous leur tutelle. Nous sommes dans une ère de communication et de désinformation. Si nous instaurons la communication et écarter la désinformation, ce pacte durera 5 ans et non 3 ans comme prévu ».
Sourceatv.sn
